AMX 13/155

maquette char AMX 13/155 HELLER 81151 1/35ème 

France : Canon de 155mm Mle F3 AUTOMOUVANT, 1ère Compagnie, 24ème Régiment d'Artillerie, Hammelburg (RFA), juin 1986.

France : Canon de 155mm Mle F3 AUTOMOUVANT, 1er Régiment d'Artillerie de Marine, 1ère Division Blindée, Melun, juillet 1972.

Venezuela : Canon de 155mm Mle F3 AUTOMOUVANT, 4th Armored Division, 415th Self Propelled Artillery Group, Maracay, juillet 2007.

Chypre : Canon de 155mm Mle F2 AUTOMOUVANT, Self Propelled Artillery Battery, 20th Armoured Brigade, Nicosie, 1er octobre 2008.

A la fin des années 50, l'idée qui a présidé à la conception du canon de 155 automouvant sur châssis AMX 13, était de doter l'Armée de Terre d'une puissante bouche à feu d'une mobilité comparable à celle des engins blindés les plus rapides et les plus légers. Il fallait donc un véhicule chenillé le plus léger possible tout en étant bien protégé. C'est le châssis modifié du char AMX 13 modèle 51, dont la réputation n'était plus à faire, qui fut retenu. Etudié et mis au point par la Direction Technique des Armements Terrestres, le canon de 155 automouvant a été entiérement réalisé dans les établissements spécialisés qui relevaient de cet organisme d'Etat : Atelier de Construction de Tarbes (A.T.S.) pour la bouche à feu, Atelier de Construction de Roanne ( A.R.E.) pour le châssis et Etablissement d'Etudes et de Fabrications d'Armement de Bourges (E.F.A.B.) pour ce qui concerne le montage du canon et les essais de tir. Le prototype est présenté a l'état-major en 1964 et sera adopté en 1969. Le "155 Automouvant" rejoindra les régiments d'artillerie au milieu de la décénnie 1970. Il était essentiellement constitué par une masse pivotante d'artillerie non protégée, l' "OB 155 Mle 50" ( mais avec un tube allongé à 33 calibres qui lui confère l'appellation de canon), montée à demeure sur un châssis chenillé. Ce dernier fut modifié pour permettre le service de la pièce à terre par suppression du galet tendeur, et pour résister aux efforts de recul par l'installation de deux bêches d'ancrage à l'arrière. Associé à un RATAC ( Radar de Tir de l'Artillerie de Campagne) et à un CETAC ( Calculateur Electronique de Tir de l'Artillerie de Campagne), le canon de 155 automouvant était prêt à faire feu en moins d'une minute. L'équipage comprenait un chef de pièce et un pilote. Un conducteur de sept hommes, transportés dans un véhicule d'accompagnement s'ajoutaient à l'équipage pour former l'équipe de pièce. Il sera fabtiqué à plus de 500 exemplaires ( dont 222 pour l'armée française, le reste pour l'exportation) et restera en service dans l'armée française jusqu'en 1990.

Poids en ordre de marche et de combat : 17,4t

Longueur : 6,22m

Hauteur : 2,10m

Largeur : 2,72m

Moteur : à essence SOFAM type 8 GXB, 8 cylindres à plat refroidi par eau

Vitesse maximum sur route : 60km/h

Autonomie : sur route 300km environ, En terrain : 8 heures

Canon : OB 155-50 de 155mm