Russian T-34/85

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maquette char Russian T-34/85 TAMIYA 35138 1/35ème maquette char promo

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Fiche technique

Echelle1:35

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maquette char Russian T-34/85 TAMIYA 35138 1/35ème maquette char promo

Le T-34 est un char moyen entré en service en 1940 au sein de l'armée rouge. Il constitue à l'époque un remarquable équilibre entre les trois facteurs majeurs qui définissent la qualité d'un blindé, à savoir : la puissance de feu, la protection et la mobilité. Cette réussite en fait l'un des atouts de l'Union soviétique face à l'invasion de la Wehrmacht. Celle-ci devra d'ailleurs, pour le contrer, revoir sa politique de conception de blindés en mettant au point, par exemple, le Panzer-V 'Panther', qui empruntait une partie de ses caractéristiques techniques au T-34. Bien que rapidement dépassé lui même par les productions étrangères, le T-34 va tout de même rester en production de 1940 à 1958, avec un total d'unités produites estimé à 84 070 exemplaires, ce qui en fait le second char le plus produit de tous les temps, juste derrière ses successeurs, les T-54 et T-55.

Descendant des chars rapides BT conçus par l'équipe de I. Kochkine à Kharkov, le T-34 introduisait de nombreuses innovations technologiques, comme l'utilisation d'un moteur diesel en alliage d'aluminium, des chenilles larges, et des plaques de blindage inclinées sur tout le pourtour. Il n'était pas exempt de défauts, au demeurant, avec par exemple sa tourelle biplace et son manque de matériel de transmission, qui rendait son emploi tactique assez primaire, et provoquait de nombreuses pertes, mais aussi une fiabilité mécanique discutable. Mais comme son équivalent américain le Sherman M4, il montra une capacité d'évolution certaine, et surtout une facilité de construction qui le rendait disponible en très grand nombre, ce qui lui assura une longévité exceptionnelle, 27 pays l'utilisant encore en 1996. Son influence sur le développement des chars de combat fut aussi certaine, car il est souvent considéré comme un des chars ayant servi à définir le concept de char de bataille principal.

L'usine n°183 de Kharkov reçut l'ordre, le 14 octobre 1937, de construire un successeur au BT-7. I. Kochkine organise alors un sous-département d'étude, dit KB24 comprenant vingt-et-un ingénieurs, issus des KB35 (supervisant la production du T-35) et KB190 (poursuivant les travaux sur le BT-7).

Il en résulta le A-20 avec ses blindages inclinés novateurs mais conservant la possibilité de rouler sur chenilles ou sur roues, conformément au souhait de Staline.

Cependant la réunion du 4 mai 1938, présidée par le ministre de la défense Viatcheslav Molotov, réveille une forte opposition au train de roulement à double emploi (chenilles et roues), surtout de la part des observateurs envoyés suivre la Guerre d'Espagne. Il est donc décidé de produire un dérivé à chenilles uniquement, le A-32, doté d'une cinquième roue de route pour mieux répartir la masse du char, blindé à 30 mm et armé d'un canon de 76,2 mm.

Les essais en 1939 ne permirent pas de départager les deux formules et finalement ce ne fut qu'en septembre 1939 que le A-32, malgré l'opposition de Joseph Staline, fut préféré. Il pouvait en effet supporter un accroissement de masse rendu nécessaire par l'augmentation du blindage à 45 mm d'épaisseur. La version surblindée prit le nom de A-34. Les trois bureaux d'études KB24, KB35 et KB190 fusionnent ensuite sous le nom de département 520, à l'occasion de l'arrêt de la production du T-35. Deux prototypes sont préparés pour janvier 1940 et testés lors d'un aller-retour jusqu'à Moscou effectué malgré de nombreux problèmes, notamment de freins et d'embrayage. Le 31 mars, le ministre de la défense donne son accord pour la production de 150 exemplaires pour 1940, sous le nom de T-34.

L'arrangement général du véhicule est classique, avec le moteur à l'arrière. Tous les côtés de la caisse sont fortement inclinés par rapport à la verticale. Cette caisse est fabriquée avec des plaques d'acier homogènes soudées entre elles.

Le dessous du char est constitué de deux plaques (une à l'avant et l'autre à l'arrière), dont la soudure est renforcée par une pièce en T, rivetée ou soudée par dessous. La plaque avant est épaisse de 20 à 22 mm et possède une trappe pour l'évacuation d'urgence. La plaque arrière est plus fine (de 16 à 20 mm) et est équipée de trois trappes de visite pour le moteur.

Le nez est constitué de trois plaques soudées. Sur le glacis sont aussi montés deux crochets de remorquage en bas et un phare de chaque côté. Les flancs, quant à eux, sont en deux parties. La partie basse est verticale et est équipée de cinq logements de chaque côté contenant chacun le ressort d'amortisseur d'une roue. La partie haute des flancs est inclinée et surplombe les chenilles. La plaque arrière comporte une trappe, encadrée par les deux pots d'échappement protégés par des appliques de blindage ; elle est boulonnée pour faciliter son démontage. Sur le dessus du compartiment moteur, deux capots couvrent respectivement le moteur et la transmission.

La caisse est divisée en quatre compartiments distincts. De l'avant vers l'arrière, on a :

    Le poste de pilotage, situé juste derrière la plaque de blindage inclinée du glacis, avec le pilote à gauche et l'opérateur radio à droite. Le pilote dispose d'une trappe rectangulaire d'assez grande dimension, surmontée de trois périscopes. Devant son siège, deux cadrans : un tachymètre et un compte-tours. Il dispose de trois pédales (embrayage principal, frein et accélérateur) et de quatre leviers (deux commandant les embrayages latéraux, un frein de parking et un passage de vitesse). Il a également accès aux bouteilles du système de démarrage d'urgence du moteur à air comprimé, au tableau électrique du véhicule et au système d'interphonie TPU. L'opérateur radio dispose, lui, d'une petite meurtrière en protubérance où est montée sur rotule une mitrailleuse de type DT. À droite de son siège se trouve la radio.
    Le poste de combat est surmonté par la tourelle qui embarque le canon et sa mitrailleuse coaxiale DT. Le chef de char se trouve à gauche et le pourvoyeur de la pièce à droite. Une grande partie de l'espace disponible dans la tourelle est pris par la culasse du canon et la zone de recul de celui-ci, la plupart des munitions (68 obus) est rangée sur le plancher dans des caisses. Neuf obus sont disposés sur les côtés du char (3 perforants à droite et 6 à fragmentation à gauche), les munitions de mitrailleuse sont disposées sur le côté droit et au sol entre le pilote et le radio. Le char standard embarque 46 chargeurs de 63 coups, les modèles sans radio construits au début de la production en ont 29 supplémentaires à la place de la radio, ce qui donne respectivement 2898 et 4725 coups disponibles. Le toit de la tourelle possède une seule et unique écoutille à l'arrière, servant aux deux hommes de la tourelle. Elle s'ouvre vers l'avant et inclut sur sa gauche un périscope d'observation. Devant, à gauche, se trouve le périscope de visée PT-6 et à droite est placé le ventilateur d'extraction de fumées sous son dôme blindé.
    Le compartiment du moteur est séparé par une cloison amovible du compartiment de combat. Le moteur V-2 y est monté longitudinalement, encadré par les deux radiateurs et les deux réservoirs avant. Il est surmonté par le filtre à air du type « Pomom ».
    Le logement de la transmission contient la boîte de vitesses à 4 rapports avant et un arrière, l'embrayage principal à friction couplé à un grand ventilateur, et sur les côtés deux embrayages latéraux. De plus il contient les deux réservoirs arrière, avec, au-dessus d'eux, le démarreur électrique ST700. Le générateur GT-4563A délivre 1 kW, six batteries STE-128 l'assistent. Deux voltages sont disponibles (12 et 24 V) pour tous les éléments actionnés électriquement à savoir : le démarreur, le moteur de rotation de la tourelle(a partir de 1944), le ventilateur de celle-ci ainsi que la dynamo de la radio.

Le T-34/85:

Cependant, dès mi-1942, on avait décidé une refonte plus importante du véhicule. La première tentative, le T-43, reprenant une bonne partie des améliorations du A-43, visait surtout à augmenter la protection en portant l'épaisseur de blindage à 90 mm sur la tourelle et 75 mm sur le châssis.

Mais la bataille de Koursk, à l'été 1943, prouva que le manque le plus flagrant était celui d'un canon pouvant percer les nouveaux chars allemands, le char Tigre I et Panther à une distance suffisante et non à 200 m comme le T-34. De nouveaux canons d'un calibre de 85 mm étaient prêts depuis la mi-1943, mais leur adaptation posait problème : le T-34, pesant déjà 34,1 tonnes, serait trop alourdi par une arme plus puissante : il ne pouvait donc pas embarquer une telle arme.

Trois projets virent le jour : l'un modifiant la tourelle du T-34/76 en y montant un canon S-53, ce qui se révéla vite impraticable du fait de la taille de ce canon qui aurait empiété sur la place nécessaire pour les deux hommes ; les deux autres projets, plus prometteurs, adaptaient de nouvelles tourelles biplaces inspirées du T-43 avec un canon D-5T (usine n°112 et usine n°183) sur un châssis dont le puits de tourelle avait été élargi en diamètre de 1 420 mm à 1 600 mm.

Le projet de l'usine n°112 fut choisi et les premiers exemplaires apparurent en janvier 1944. Mais, vraisemblablement, après la construction de 300 exemplaires, on voulut adopter le S-53 et on lança la production de la variante de l'usine n°183, la tourelle devenant triplace, en mars. Malgré ces hésitations et revirements, la production décolla rapidement : 10 663 chars en 1944, 12 551 en 1945. L'Armée rouge bénéficia alors d'un char économique et rapidement produit en grand nombre qui, malgré son nouvel armement, utilisait sans le surcharger le châssis éprouvé et endurant du T-34. Par la suite, deux autres modèles de 85 mm furent essayés : le ZIS-85-PM avec une vitesse initiale de 980 m/s, en septembre 1944 et le ZIS-S-54 (variante stabilisée du ZIS-S-53), début 1945. On essaya même un canon de 100 mm au printemps 45, mais l'apparition du T44 et surtout du prototype du T54, marquait le glas de tout développement ultérieur.

Il semblerait que la production ait continué jusqu'en 1950 à l'usine n°112, mais la production de masse s'acheva en 1946. Par ailleurs, une licence de production fut accordée à la Tchécoslovaquie qui produisit 3185 exemplaires entre 1952 et 1958 et à la Pologne qui en construisit 1380 entre 1951 et 1955.

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