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maquette figurine German 6th Army (Stalingrad 1942-43) DRAGON 6017 1/35ème maquette char promo
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German 6th Army (Stalingrad 1942-43)
maquette figurine German 6th Army (Stalingrad 1942-43) DRAGON 6017 1/35ème maquette char promo
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maquette figurine German 6th Army (Stalingrad 1942-43) DRAGON 6017 1/35ème
La bataille de Stalingrad désigne les combats du 17 juillet 1942 au 2 février 1943, pour le contrôle de la ville, aujourd'hui Volgograd, entre les forces de l'Union des républiques socialistes soviétiques et celles du Troisième Reich et de ses alliés. Ils incluent l'approche de la ville par les armées de l’Axe, les combats urbains pour sa conquête à partir de septembre, puis la contre-offensive soviétique, jusqu'à l'encerclement et la reddition des troupes allemandes. L'ensemble de ces combats, dans et hors de la ville, se sont étendus sur un peu plus de six mois et ont coûté la vie à environ 750 000 combattants1 et à 250 000 civils parmi six nations, ce qui en fait une des batailles les plus meurtrières de l'histoire.
Avec la bataille de Moscou, en décembre 1941, et la bataille de Koursk, en juillet 1943, elle constitue l'une des grandes défaites de l'armée allemande et est considérée comme un tournant stratégique majeur de la Seconde Guerre mondiale. Elle reste dans les mémoires pour l'âpreté des combats urbains, n'épargnant ni civils ni militaires, ainsi que pour son impact psychologique et symbolique.
À l’automne 1942, la bataille de Stalingrad se déroule dans un contexte où les deux adversaires sont dos au mur : l’Allemagne doit vaincre au plus vite avant l’entrée en scène des américains sur le théâtre européen, l’URSS ne peut plus reculer sans risquer l’asphyxie économique. C’est justement ce que va chercher à obtenir l’Allemagne nazie en attaquant les ressources du sud du pays. Stalingrad n’est à l’origine qu’un objectif secondaire dans une des étapes du plan allemand mais l’évolution de la campagne en fera à l’automne l’objectif principal, notamment pour des raisons symboliques.
Le 22 juin 1941, l'Allemagne et ses alliés de l'Axe envahissent l'Union soviétique, avançant rapidement et profondément dans le territoire soviétique. Après avoir beaucoup souffert pendant l'été et l'automne 1941, les forces soviétiques contre-attaquent lors de la bataille de Moscou en décembre 1941. Les troupes allemandes épuisées, mal équipées pour une guerre hivernale et avec des lignes de ravitaillement étirées au maximum de leurs capacités, sont repoussées dans un premier temps puis stabilisent le front, de l’avis des nazis grâce au « Haltbefehl » de Hitler (l’interdiction de tout recul), ce qui jouera sans doute un rôle dans les décisions prises à Stalingrad.
Ces neuf premiers mois ont épuisé les deux adversaires : les pertes allemandesNote 1,Note 2 de 1941 sont si grandes qu’après l’hiver la plupart des divisions de la Wehrmacht sont jugées inaptes à l’offensiveNote 3,Note 4. Le manque de troupes est tel que l’Allemagne doit demander de l’aide à ses alliés de l'Axe pour tenir le front et dégager les moyens nécessaires à son offensive de l’été 1942Note 5,Note 6.
Côté soviétique, les pertes humaines ont été vingt fois plus importantes et la quasi-totalité du matériel a été perdue. Le potentiel économique a été fortement amoindri car près de la moitié du territoire soviétique en EuropeNote 7 et 80 millions d’habitants2 sont sous domination allemande. Le remplacement de l'équipement militaire est assuré par l'arrivée d'une aide anglo-américaine au titre du prêt-bail, la remise en route des industries déplacées dans l’Oural et un effort de guerre sans précédent3 qui permet à l'URSS de produire plus d'armes que le Reich dès 1942Note 8. L’Armée rouge commence donc à se reconstruire mais l’URSS ne peut plus se permettre les pertes humaines et territoriales subies en 1941, d'autant que ce résultat n'est obtenu qu'au prix d'énormes sacrifices par les civils et d'une asphyxie quasi totale du reste de l'économie.
Depuis le 7 décembre 1941, les États-Unis sont entrés en guerre aux côtés des Alliés après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais suivie, quatre jours plus tard, de la déclaration de guerre par l'Allemagne et l'Italie. Adolf Hitler sait que le temps lui est compté s’il ne veut pas avoir à se battre sur deux fronts ; à l’inverse, Joseph Staline demande avec insistance l’ouverture d’un second front en Europe mais il n’obtiendra le 8 juillet 1942 de Winston Churchill que l’assurance d’un débarquement américain en Afrique du Nord à l’automne : l’opération Torch4.
À la grande déception de Staline, le second front en Europe ne s'ouvrira donc pas en 1942. Cependant la large publicité qui en est faite par la presse alliée et des débarquements éphémèresNote 9 entretiennent les craintes d'HitlerNote 10 qui maintient à l'Ouest un grand nombre d'unitésNote 11, d'autant qu'il est persuadé que l'effondrement de l'URSS, qui se dessine à l'été 1942, incitera les alliés à débarquer au plus tôt, avant que le Reich ne puisse retourner toutes ses forces à l'Ouest.
Après les succès de l’hiver 1941-1942, l’Armée rouge subit de nombreux revers au printemps et plus encore durant l’été 1942 (seconde bataille de Kharkov, prise de la péninsule de Kertch, destruction de la 5e Armée de tanks à Voronej, prise de SébastopolNote 12) qui la font passer d’un relatif optimisme à un franc pessimisme avec la prise de Rostov.
Ces échecs confortent les Allemands dans leur vision de l'adversaire, car ils découlent de la persistance des faiblesses typiques de l’Armée rouge au début de la guerre :
Une grande partie de ces défauts sera corrigée durant la première partie de la bataille de Stalingrad, ce qui permettra le succès de l'offensive soviétique autour de la ville, et prouvera la mauvaise interprétation de la situation par les Allemands qui n'anticipent pas l'évolution de leur adversaire.
Pourtant, des changements sont perceptibles dès l'été 1942, puisque, contrairement à 1941, l'Armée rouge bat en retraite plutôt que de se laisser encercler, limitant ainsi ses pertes en hommes et en matériel. De plus, elle fait preuve d’une indéniable ténacité dans la défense en milieu urbain, notamment à Sébastopol, ce à quoi la propagande donne un large écho, mettant en valeur le courage et l’esprit de sacrifice des combattants soviétiques.
N’étant plus en état de reprendre une offensive générale, l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW en abrégé. Haut Commandement allemand) choisit de concentrer ses moyens sur un front plus réduit que l’année précédente. Fidèle à la philosophie militaire allemande voulant que, dans l'espoir de gains rapides, l'attaque se fasse là où elle est le moins prévisible, les plans pour lancer une autre offensive contre Moscou sont rejetés.
L’option retenue par les Allemands pour l’offensive d’été 1942 est donc le plan bleu : une attaque dans le Sud de l'URSS ayant pour principal objectif le pétrole du Caucase.
La « Directive 41 »5 du 5 avril 1942 choisit comme plan initial une attaque qui se développe en quatre phases successives déplaçant le front du Donetz vers le Don (200 km à l’est) et se déclenchant séquentiellement, du nord vers le sud.
La troisième phase doit voir dans le secteur de Stalingrad la jonction des forces attaquant vers le sud-est en longeant le Don depuis Voronej avec celles attaquant vers l'est depuis Taganrog sur les côtes de la mer Noire. Il est précisé qu'il faut « essayer d'atteindre Stalingrad même, ou tout au moins de placer cette ville dans le rayon de nos armes lourdes, afin qu'elle disparaisse en tant que centre d'armement et nœud de communication. »5.
Cela permettra de protéger le front nord de la dernière phase de l’offensive, prévue initialement pour le 15 septembre et dirigée plein sud, vers le Caucase, avec pour objectifs principaux les champs pétrolifères de Maïkop, Grozny et Bakou.
Le plan bleu vise une victoire par attrition contre l’Union soviétique : il s’agit de détruire son potentiel militaire lors des trois premières phases, puis son potentiel économique en prenant possession d’importantes régions industrielles, minières et agricoles : le Donbass, le Kouban et le Caucase, ainsi que par la rupture du ravitaillement de l'URSS par les alliés occidentaux dont une partie « importante » transite par le Caucase6.
Après des succès initiaux qui voient les Allemands percer les défenses ennemies, les Soviétiques se dérobentNote 13 et peu de leurs unités sont ainsi encercléesNote 14 alors que l'objectif de cette phase était essentiellement l'anéantissement des forces soviétiques. Toutefois, Hitler estime dans sa directive no 45 que « les objectifs éloignés […] ont été en général atteints »7. En effet il interprète cet échec comme l'écroulement de l'Armée rouge qui n'a plus d'autre choix que le recul, ce qui lui fait dire que « les Russes sont finis ! »8. Fort de ce constat, il décide alors de modifier le déroulement des opérations :
Toutes ces décisions, se fondant sur la présumée déroute de l'Armée rouge, affaiblissent les moyens affectés à chaque mission et envoient les troupes sur des axes divergents, ce qui les empêche de se soutenir au niveau militaire et logistique et disperse le soutien de la Luftwaffe. Si les difficultés de l'Armée rouge sont bien réelles, Hitler, selon l'auteur Hervé Borg, « donne à l'Armée rouge une chance de se ressaisir »8.
À ces décisions funestes vont s'ajouter des errements opérationnels : la 4e Panzer-Armee doit, depuis la directive no 45, participer à la progression vers le Caucase, laissant la seule 6e Armée prendre StalingradNote 16 ; de plus, cette dernière manque en juilletNote 17,Note 18 du carburant qui est envoyé aux armées de la Heeresgruppe A, priorité étant donnée aux opérations vers le Caucase11. À la fin juillet, le commandant de la 6e Armée, Friedrich Paulus, comprend que sa mission est impossible avec ses seuls moyens ; Hitler déroute alors vers Stalingrad la 4e Panzer-Armee qui vient pourtant d'établir des têtes de ponts sur le Don11. Il ne reste alors que deux armées (1er Panzer-armee et 17. Armee) à opérer dans le Caucase, ce qui ne sera pas suffisant.
Après des succès initiaux foudroyants au niveau territorial, les premières difficultés surviennent au mois d’août. En septembre, les forces de l’Axe sont bloquées devant les ports de la mer Noire, ce qui les empêche de se ravitailler par cette voie ; Maïkop est prise mais les puits de pétrole ont été détruits par les Soviétiques et restent sous la menace ennemie ; l’avance vers Grozny et Bakou est stoppée12, ce qui oblige à repousser leur conquête à 1943. Le 6 septembre 1942, le chef de la Heeresgruppe A (Wilhelm List), qui mène toutes ces opérations, annonce qu'il ne peut plus avancerNote 19. À la Heeresgruppe B, devant Stalingrad, l'avance s'est considérablement ralentie au mois d'août du fait des changements opérationnels du haut commandement (voir le déroulement de la bataille ci-dessous et des modifications non négligeables) ; néanmoins les Allemands espèrent encore prendre la ville rapidement13.
Ce ne sera pas le cas : l'avance dans la ville sera particulièrement lente. Il apparaît donc dès octobre 1942 que le plan bleu est un échec au niveau opérationnel : aucun de ses objectifs n'est atteint. Un des effets de cet échec sera le renforcement de l'hypercentralisation de la conduite des opérations autour de Hitler, qui s'isole de plus en plus et perd un peu plus confiance en ses générauxNote 20.
« Le destin du Caucase se décide à Stalingrad »14. Alfred Jodl, 30 juillet 1942.
Ce territoire comprend de grosses industries comme l'usine de tracteurs de Stalingrad (ou STZ pour Stalingradski Traktorny Zavod) convertie à la production de chars T-34, l'usine d'armement Barrikady (Barricade) ainsi que le complexe métallurgique Octobre rouge.
Le fleuve Volga est une voie très importante de transport depuis l'Asie centrale. Il permet l'approvisionnement en pétrole et carburant en provenance de Bakou Note 21 ainsi qu'en munitions et en nourriture envoyées par les Alliés depuis le golfe Persique à travers l'Iran et l'Azerbaïdjan soviétique le long de la VolgaNote 22.
Stalingrad est aussi un nœud de communications ferroviaires : les seules lignes à haut débit reliant encore le Caucase au reste du pays passent par Stalingrad, elles sont indispensables à l'envoi de renforts depuis Moscou et la SibérieNote 23 ; c'est donc une articulation importante de l'organisation militaire soviétique.
De plus, l'espion soviétique au Japon Richard Sorge a informé Moscou du fait que le Japon attaquerait l'URSS dès que l'armée allemande aurait pris une quelconque ville sur la Volga : en effet, l'approvisionnement allié provenant des routes d'Iran coupé, l'URSS serait asphyxiée s'il ne lui restait que le port de Mourmansk. Staline savait donc qu'il devait l'emporter à Stalingrad à tout prix.
À partir de la mi-septembre, voyant la résistance inattendue de la ville, la Stavka décide d’en faire le point de fixation pour un grand encerclement. Il faut dès lors que la ville tienne le temps que les forces nécessaires à la contre-offensive arrivent.
Stalingrad a longtemps été une ville frontière ; elle demeure dans l’imaginaire russe « la dernière ville du monde russe » ; au-delà s’étend le Kazakhstan à l’est et le Caucase au sud.
Selon l’épopée révolutionnaire soviétique, c’est là, à Tsaritsyne, que durant la guerre civile le commissaire politique Staline a repoussé les Russes blancs et sauvé Moscou de la famine même si, dans les faits, il n’a eu qu’un rôle militaire mineur15. D’où le changement de nom de la ville qui devient Stalingrad en 1925.
Depuis le 28 juillet 1942, Staline, par l'Ordre n°227, a de nouveau interdit toute retraite, lançant le mot d'ordre « Ni shagou nazad » (Pas un pas en arrière). Ce texte, lu à toutes les troupes, dépeint dans son introduction de façon réaliste l'état militaire et économique de l'URSS, loin des clichés de la propagande ; chaque soldat soviétique sait donc qu'il se bat pour la survie d'un pays au bord du gouffre16.
Début septembre, avec l'échec du plan bleu dans le Caucase, prendre Stalingrad est la seule victoire d’importance que Hitler peut encore apporter à son peupleNote 24, d'autant qu'au même moment la dernière offensive de l'Axe à El-Alamein échoue de nouveau, que l'offensive sur Leningrad a dû être ajournée, tandis qu'au centre du front de l'est, la Heeresgruppe Mitte, constamment sous pression, nécessite des renforts. En septembre 1942, il n'y a ainsi plus qu'à Stalingrad que la victoire semble possible aux Allemands17.
Après les premières semaines de résistance, tous les journaux du monde suivent le déroulement de la bataille. C’est un sujet que la propagande des deux camps ne peut ignorer, la pression médiatique fait à elle seule de la ville un enjeu symbolique.
Ces éléments contribuent à faire de cette bataille un point de cristallisation des deux armées qui y jettent toutes leurs forces. C'est une guerre totale, une guerre idéologique, symbolique, économique et militaire qui mobilise les deux pays tout entiers.
La bataille de Stalingrad s’étale sur six mois entre le 17 juillet 1942 et le 2 février 1943. On peut la diviser en quatre phases principales :
À ces faits on ajoute en général les opérations qui se déroulent à l'ouest de la ville jusqu'à sa reconquête : l’opération de secours allemande pour briser l’encerclement et l’extension de l’offensive soviétique dans le secteur Don - Donetz (l'opération Saturne, l'offensive Ostrogojsk-Rossoch et la bataille de Voronej).
À la suite des deux premières phases du plan bleu, la retraite des troupes soviétiques du front du sud-ouest tourne à la débandade. Pour protéger le nœud de communication vital qu’est Stalingrad, la Stavka forme le 12 juillet 1942 le front de Stalingrad, dirigé par le général GordovNote 25, auquel sont attribuées trois armées de réserve inexpérimentées : les 62e, 63e et 64e armées.
La 6e Armee allemande, commandée par le général Paulus, a pour mission d'atteindre la Volga dans la région de Stalingrad, puis d'obliquer vers le sud, vers Astrakhan (opération Fischreiher). Elle est réputée être la plus puissante des armées allemandes mais elle est affaiblie par la priorité donnée à la prise de Rostov puis à l’opération Edelweiss : elle souffre de grave problèmes de ravitaillement tant pour le carburantNote 17,Note 18 que pour la nourriture18 et une partie de ses corps blindés lui a été retiréeNote 26,Note 27. Elle avance donc vers l’est au rythme de son infanterie.
Elle rencontre les forces du front de Stalingrad aux alentours du 17 juillet 1942 dans la boucle du Don où les Soviétiques tentent de la stopper ; mais la rive ouest du fleuve domine la rive est de près de 100 m, ce qui ne lui confère qu’une très médiocre valeur défensive.
Il est à noter que les divisions soviétiques ne sont pas à effectif complet et qu’elles sont en cours de transport pendant le mois de juillet. Elles ont notamment très peu d’armes antichars et antiaériennes déployées. L’avantage, déjà en faveur des Allemands sur le papier, est donc encore plus net sur le terrain.
- | Reich allemand18 | Union soviétique 19 |
---|---|---|
Hommes | 250 000 | 180 000 |
Canons | 7 500 | 7 900 |
Chars | 740 | 360 |
Avions | 600 | 200 |
Les deux camps seront renforcés pendant les mois d’été, les Allemands par l’arrivée de corps alliés et les Soviétiques par l’arrivée des réserves de la Stavka.
Dès le printemps, une campagne de recrutement a lieu auprès des femmes de Stalingrad pour servir dans les batteries aériennes de la ville qui se trouveront ainsi pour beaucoup servies par des jeunes recrues féminines, souvent du Komsomol, peu expérimentées mais qui feront preuves de détermination au combat20.
Au cours de l'été, tous les civils de la région entre 16 et 65 ans sont réquisitionnés et supervisés par les comités de quartier du Parti communiste pour des travaux défensifs (fossés antichars, tranchées, terrassements…), ceux qui refusent de s'y soumettre sont considérés comme « déserteurs »21. Les plus jeunes participent également sous la direction de leurs professeurs21. À la fin du mois d'août, quatre lignes défensives ont pu ainsi être élevées à l'extérieur de la ville, en revanche dans Stalingrad même les travaux démarrent seulement, avec 25 % des ouvrages planifiés terminés à la mi-septembre22. Les ouvriers des usines de la ville reçoivent quant à eux un entrainement militaire21. Des « brigades spéciales » contrôlées par la 10e division du NKVD sont levées avec les travailleurs, exceptés ceux de l'armement23. Faute d'armes disponibles en nombre, certains hommes au combat doivent attendre qu'un de leurs compagnons soit touché pour récupérer son arme23. Un « bataillon cuirassé » de volontaires est formé, réceptionnant à leur sortie d'usine les chars T-34, dépourvus de peinture et d'optiques de visée, pour les engager immédiatement23.
Grâce notamment à un puissant support de la Luftwaffe, Paulus réussit à s’emparer de la quasi-totalité de la boucle du Don, malgré des problèmes de ravitaillement qui le stoppent à nouveau les 27 et 28 juillet.
La VIe Armee, par une série d’encerclementsNote 28, détruit presque entièrement la 62e armée soviétique ainsi que les Ire et IVe armées blindées, envoyées dans une contre-attaque montée à la hâte qui échouera comme les offensives soviétiques du printemps.
La 62e armée sera pour ainsi dire détruite plusieurs fois, puisqu'elle ne doit sa survie, en tant qu’unité, qu’à un renforcement régulier par les réserves mises à disposition d’EremenkoNote 29, qui devient le supérieur de Gordov à partir du 6 août 1942.
Cependant l'arrivée de la 1re armée de la garde permet aux Soviétiques de conserver24 puis d'agrandir une tête de pont dans la région de Kremskaïa, puis une contre-attaque au confluent du Don et du Khoper, à Serafimovitch le 19 août 1942, sur les arrières de la 6e Armée, à la charnière avec la 8e armée italienneNote 30, obligeront Paulus à laisser deux têtes de pont soviétiques sur la rive droite du Don.
À partir du 3 août 1942, la 4e Panzer-Armee de HothNote 31,Note 32, attaque à son tour depuis Kotelnikovo, au sud-ouest de la ville, dans un secteur du front quasi vide de troupes. Après une avancée initiale rapide, elle est stoppée à partir du 10 août 1942Note 33 à une cinquantaine de kilomètres de la ville par les 57e et 64e armées du front du sud-est renforcées par sept divisions sibériennes, sur une des lignes de défense aménagées autour de Stalingrad.
Depuis le nord de la Boucle du Don, où ses troupes sont massées à la suite de la réduction de la tête de pont de Kremskaia, Paulus fait traverser le fleuve à ses unités blindées aux alentours du village de Vertiatchi (en russe : Вертячий), conquis le 21 août 1942, où il a pu faire construire deux ponts de bateaux. Le XIV. Panzerkorps est lancé à l’attaque le 23 août 1942, avec un soutien massif de la Luftwaffe (voir plus bas : Le rôle de la Luftwaffe et le bombardement du 23 août) ; il file droit vers les faubourgs nord de Stalingrad et atteint la Volga à Rynok, à l'extrémité des faubourgs de Stalingrad, après avoir parcouru 55 km en douze heures25.
Une fois passée la première ligne de défense, les chars allemands n’avaient plus à faire face « qu’à des batteries servies par des civils, souvent des femmes26 ».
Les quatre lignes de défense aménagées par les Soviétiques sont percées d’un seul élan. Cependant, l’avant-garde allemande est mise en position périlleuseNote 34, car l’infanterie est en retard sur les blindés et les Soviétiques contre-attaquent violemment, jetant dans la bataille tous les moyens à leur disposition jusqu'à la milice ouvrière et aux chars tout juste sortis des usines.
La situation est si critique qu'elle crée des tensions dans le commandement allemand. Voyant sa 6e Panzerdivision coupée de tout ravitaillement, malgré une tentative de parachutage, le général Hube prépare un repli vers l'ouest en opposition directe avec les ordres de Paulus et d'Hitler. L'ordre de Hube ne sera pas mis à exécutionNote 35 mais il sera une des causes de renvoi de son supérieur, le général von Wietersheim, qui avait soutenue la décision de Hube27,Note 36.
À partir du 3 septembre 1942, les attaques soviétiques contre la VIe Armée sont relayées au nord par la montée en ligne de trois armées de réservesNote 37 envoyées par la Stavka. Cependant cette première offensive de Kotluban, organisée à la hâte à la demande pressante de Staline, sur un terrain très défavorable, échoue complètement, ne réussissant ni à rejoindre la 62e armée dans Stalingrad, ni a isoler le XIV. Panzerkorps. Elle est finalement arrêtée par le commandement soviétique le 10 septembre 1942, laissant les Allemands border la Volga sur près de 15 km de Rynok au sud d’Erzovka28. Ces contre-attaques sanglantes auront cependant des conséquences importantes sur la suite de la batailles: elles repoussent les Allemands hors des faubourgs nord de Stalingrad (Spartakovka et Rynok) et empêchent toute attaque sur le nord de la ville (l'usine de tracteurs) durant les premières semaines. La conquête de ces quartiers, quelques semaines plus tard, sera l'un des combats les plus durs que devra mener la 6. Armee dans la ville.
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