Sänger-Bredt Silbervogel Suborbital Bomber & Atomic Payload Suite

maquette avion Sänger-Bredt Silbervogel Suborbital Bomber & Atomic Payload Suite TAKOM 5018 1/72ème maquette char promo

Le bombardier suborbital Sänger-Bredt Silbervogel :
Silbervogel ou "Oiseau d'argent" en allemand, était un projet d'Eugen Sänger et Irene Bredt à la fin des années 1930 pour un bombardier suborbital à propulsion par fusée liquide produit pour le Troisième Reich/l'Allemagne nazie. Il est également connu sous le nom de RaBo - Raketenbomber ou "bombardier-fusée". Il s'agissait de l'un des nombreux modèles envisagés pour la mission Amerikabomber qui se concentrait uniquement sur les bombardiers stratégiques à pistons à portée transatlantique.

Il s'agissait d'une conception importante, qui intégrait la nouvelle technologie des fusées et le principe du corps élévateur, préfigurant le développement futur d'engins spatiaux ailés tels que le X-20 Dyna-Soar des années 1960 et la navette spatiale des années 1970. Finalement, il a été jugé trop complexe et trop cher à produire.
Le Silbervogel était destiné à parcourir de longues distances en une série de courts sauts. L'avion devait commencer sa mission en étant propulsé le long d'une voie ferrée de 3 km par un grand traîneau propulsé par une fusée, à une vitesse d'environ 1 930 km/h. Une fois en l'air, il devait allumer son propre moteur de fusée et continuer à monter jusqu'à une altitude de 145 km. Une fois en l'air, il devait allumer son propre moteur de fusée et continuer à monter jusqu'à une altitude de 145 km (90 mi), où il aurait alors atteint une vitesse d'environ 21 800 km/h (13 500 mph). Il descendrait ensuite progressivement dans la stratosphère, où la densité croissante de l'air créerait une portance contre le dessous plat de l'avion, ce qui le ferait "rebondir" et gagner à nouveau de l'altitude, où ce schéma se répéterait. En raison de la traînée aérodynamique, chaque rebond est plus faible que le précédent, mais il a été calculé que le Silbervogel serait capable de traverser l'Atlantique, de larguer une bombe de 4 000 kg sur le continent américain, puis de poursuivre son vol jusqu'à un site d'atterrissage quelque part dans le Pacifique sous contrôle de l'Empire du Japon, soit un voyage total de 19 000 à 24 000 km.

La conception n'a jamais dépassé le stade de l'essai sur maquette.